Jugé pour des accusations de déclarations susceptibles d’inciter à la discrimination ethnique, de diffusion de fausses nouvelles et de discours contraires aux bonnes mœurs, Abou Diallo, chroniqueur à la SenTV, a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour diffusion de fausses nouvelles. Il a toutefois été relaxé des autres charges retenues contre lui.
Son procès s’est tenu ce lundi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Le parquet avait requis une peine de six mois, dont 15 jours ferme.
À la barre, Abou Diallo a affirmé avoir simplement évoqué le Fouta comme un « bastion politique de Farba Nom » et a nié toute intention d’inciter à la discrimination ethnique. Ses avocats ont plaidé en faveur d’une relaxe totale.