Loi d’amnistie : El Malick Ndiaye évoque une abrogation « partielle »
Politique

Loi d’amnistie : El Malick Ndiaye évoque une abrogation « partielle »

Lors de l’émission Débat de Fond diffusée sur la 2stv le mercredi 27 novembre, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a pris position sur la question de la loi d’amnistie en cours. Selon lui, une abrogation « partielle » de cette loi serait plus appropriée, soulignant qu’il est primordial de distinguer les différents types de crimes et les individus concernés.

Bien qu’il ait précisé qu’il n’est pas juriste, El Malick Ndiaye a affirmé que les crimes de sang ne devraient pas bénéficier de l’amnistie. Pour lui, certaines personnes n’ayant aucune implication dans des faits criminels n’ont pas à être incluses dans un éventuel processus d’amnistie. « Je ne peux citer tous les cas, mais ils sont nombreux. À ces gens-là, justice doit être rendue », a-t-il précisé.

Le ministre a également insisté sur le fait que des personnes comme lui, ainsi que l’actuel président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont été des prisonniers politiques, tout comme de nombreux jeunes. Selon lui, il serait injuste de voir les responsables de crimes graves bénéficier du même traitement que des prisonniers politiques, qui ont été condamnés à tort.

L’intervention de El Malick Ndiaye met en lumière les débats autour de la loi d’amnistie et soulève des questions sur la nécessité d’une distinction claire entre les différentes catégories de prisonniers. La réflexion sur cette loi semble loin d’être terminée, et des discussions sur son abrogation partielle continueront sans doute de faire débat.

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