L’affaire Ndella Madior Diouf continue de susciter un vif intérêt, en raison de la gravité des accusations portées contre elle. Placée sous mandat de dépôt depuis décembre 2023, elle est accusée d’avoir géré une pouponnière, Keur Yeurmandé, sans autorisation administrative, où des enfants auraient été maltraités, certains perdant la vie dans des conditions obscures. Ces accusations incluent notamment la traite de personnes, la privation de soins ayant entraîné la mort, et d’autres délits liés à la mise en danger des enfants accueillis.
Malgré plusieurs tentatives, toutes ses demandes de liberté provisoire ont été rejetées jusqu’à présent. Le recours introduit par ses avocats sera examiné le 10 décembre devant la Chambre d’accusation. Ce sera une nouvelle opportunité pour Ndella Madior Diouf de tenter d’obtenir une mise en liberté provisoire en attendant son procès.
Cette affaire met en lumière des questions importantes sur la régulation des structures d’accueil pour enfants vulnérables et les responsabilités légales des personnes qui les gèrent.
